Comme l’avait dit Hota, maîtriser mon bouclier est devenu plus facile depuis que lui et Andy m’ont poussé dans mes derniers retranchements. Maintenant, j’arrive à l’étendre à plusieurs personnes. Bien sûr je finis épuisée à la fin de mes sessions d’entraînement, ce qui ne plaît pas trop à Julian qui trouve que j'en fais trop, mais je suis fière de ce que j’arrive à accomplir. Toute la Meute est fière de moi et je crois que c’est ce qui me donne la force de repousser mes limites.
Mais aujourd’hui, il n’est pas question de mon entraînement ni de mon bouclier. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Gregor !
Tôt ce matin, Jacklyn a préparé le gâteau de son fils.
Quand, au petit-déjeuner, je lui demande si elle n'est pas trop triste de le voir grandir, je suis surprise de sa réponse. - Non j'ai hâte ! - T’es sérieuse ? - Mais oui ! Voir son enfant grandir et s'épanouir sous ses yeux, c'est la plus belle chose au monde. - Vu comme ça… Je concède en souriant.
Le regard que lance Chogan à sa femme vaut mille mots, il est d’accord avec elle. J’aimerais tellement voir les choses de cette façon moi aussi. A leur place je serais partagée entre la joie et la tristesse. Les enfants grandissent tellement vite que j’aurais l’impression de ne pas avoir passé assez de temps avec mon enfant.
Je ne sais pas ce qui me prend mais ces derniers jours, je pense beaucoup à la maternité. Ca doit être parce que je suis heureuse avec Julian. Je me demande s’il aimerait en avoir, nous n’en avons jamais parlé mais pour moi il est clair qu’il sera le père de mes enfants. J’espère juste qu’on est sur la même longueur d'onde sur ce point aussi. La fête d’anniversaire de Gregor a lieu cet après-midi. En attendant que ses parents s'occupent des préparatifs, je surveille le petit loup touten avançant sur mon livre.
Car oui, j’ai enfin commencé à mettre au propre mes brouillons ! J’ai finalement démissionné de mon poste de chroniqueuse pour me consacrer pleinement à mon premier livre.
J’ai contacté plusieurs maisons d’édition par téléphone et par mail. L’une d’elle a décidé de m’accorder sa confiance en plus d’accepter la seule et unique condition que j’exigeais : l’anonymat. Si mon livre venait à bien se vendre, je ne voulais pas m’exposer et donc exposer la Meute. Si quelqu’un venait à découvrir notre secret, les conséquences pourraient être désastreuses. J’utiliserais donc un pseudonyme et ne rencontrerait probablement jamais mon éditeur. - Tata ! C’est quand qu’on mange le gâteau ?
Je souris à mon neveu. - Pas maintenant mon chéri, il n’est pas encore l’heure. - Mais j’ai faim ! - Tu viens de manger un sandwich ! Ne me dis pas que tu as encore faim ? - Si ! Mon sourire s’élargit. Il est bien comme son père, un vrai estomac sur pattes !
Nos invités arrivent vers 15h et voir mon oncle avec des cheveux gris me provoque un petit pincement au coeur. Son anniversaire avait eu lieu il y a quelques jours et comme aujourd’hui, toute la famille s’était donnée rendez-vous pour célébrer l’évènement.
C’est avec une impatience à peine dissimulé que Gregor souffle les bougies de son gâteau, aidé par sa mère et encouragé par son père.
"Vas-y mon grand, souffle !"
"Bon anniversaire Gregor !"
Sous nos yeux, le bambin laisse la place à un petit garçon.
Je suis choquée de voir à quel point Gregor est le portrait craché de Chogan ! Avec des fossettes en plus. Jacklyn s’éclipse quelques instants avec Gregor pour qu’il change ses vêtements et sa coiffure.
Et quel changement !
- Wouahou ! Ton fils a déjà un style bien à lui, Jacklyn. - Ca te plaît tata ?! - Oh oui ! Et avec ces fossettes, tu vas faire des ravages.
- Fais gaffe soeurette, ton homme va être jaloux, me taquine Chogan. Je ris et me tourne vers Julian, qui me sourit. Avec ses cheveux plaqués en arrière, il est encore plus séduisant. Quand je l’ai vu entrer dans la cuisine avec cette nouvelle coiffure avant-hier, j’en suis restée bouche bée. Evidemment, monsieur fut fier de son petit effet !
Comme cadeau d’anniversaire, Gregor a reçu une console avec des jeux vidéo qu’il s’est fait une joie de tester avec Chogan et Keme. - Tourne, tourne, tourne ! - Mais nooooon tu m’as foncé d’dans ! - J’ai pas fait exprès !
Les garçons se sont bien amusés mais Gregor a bien eu du mal à s’endormir cette nuit-là . "Mais… C’est quoi ça ?"
"Euh… Salut ? Tu fais quoi sous mon lit ?"
- Qu’est-ce que tu fais debout fiston ? Il est deux heures du mat’ ! - P’pa ! Y’a quelque chose sous mon lit ! C’est mon nouveau copain. - Ah je vois… Bon écoute, il faut que tu retournes te coucher. Dans quelques heures il faudra te lever pour aller à l’école et tu dois être en forme pour ton premier jour.
- J’ai pas envie d’aller à l’école… - Mais si tu verras, l’école c’est génial ! En plus, tu pourras te faire plein d’autres copains. - Pff… Bon d’accord. - Et au sujet de ton copain sous le lit, n’en parle pas à maman. - Pourquoi ? - Parce qu’elle te dira que c’est à cause des jeux vidéo que tu vois des choses sous ton lit et elle ne voudra plus qu’on j… Euh... Que tu joues. - Oh non ! Moi je veux continuer à jouer avec toi et Keme ! D’accord je dirais rien.
- Bonne nuit mon grand.
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Ce matin alors que nous sommes attablée ma belle-soeur et moi, elle m'annonce une grande nouvelle. - Gregor va avoir un petit frère ou une petite sœur ! - C’est vrai ? Toute mes félicitations ! Je suis si contente pour vous.
- Merci Séléné. Chogan et Gregor ne sont pas encore au courant. En parlant de ce dernier, il entre justement dans la cuisine, la mine triste.
- Bonjour mon chéri. Ca ne va pas ? - Non… J’ai pas envie d’aller à l’école…
Je souris en voyant son air dépité. - Ce n’est pas si horrible que ça, Gregor. On fait des choses amusantes à l’école en plus d'apprendre. - Comme quoi ? Avec Jacklyn, nous nous mettons à énumérer les différentes activités que l’on peut faire. Chogan nous rejoint et au fur et à mesure, mon neveu devient beaucoup plus enthousiaste.
- C’est vrai je pourrais devenir scout et aller faire du camping ?! - Si tu as de bonnes notes, oui tu auras le droit d’y aller. - Ouais trop bien !
J’abandonne Jacklyn, Chogan et Gregor pour préparer mes affaires. Je pars deux jours à Oasis Springs, où Julian m’attend. L’ouverture de l’exposition florale a lieu dans quelques jours et comme je l’avais promis à mon compagnon, je vais faire le déplacement jusqu'à là -bas pour apporter un point de vue féminin à son travail. Je n’y connais pas grand-chose mais mon avis compte à ses yeux, alors je ferais de mon mieux pour être à la hauteur. J’ai hâte de voir le résultat, il s’est donné tellement de mal pour que les plantes et les fleurs s’acclimatent à leur nouvel environnement… Tout sera parfait j'en suis persuadée.
En allant déposer mon sac de voyage dans la voiture, j’entends Jacklyn annoncer la nouvelle de sa grossesse à Chogan.
Et apparemment mon frère a plutôt bien pris la nouvelle !
♦♦♦
- Tu as fait un travail exceptionnel à toi tout seul mon coeur... J'ai adoré la visite ! - On m’a quand même aidé tu sais.
La matinée s’achève quand Julian m’annonce que la visite des jardins est terminée. Ces derniers sont divisés en plusieurs parties et chacune d’entre eux a un thème et une histoire que mon compagnon s’est fait un plaisir de me raconter. A travers ses mots, j’ai pu ressentir toute la passion qui l’habitait. Ici il est dans son élément, tout simplement.
Je savais déjà que mon compagnon avait assuré, mais c’était encore plus beau que dans mon imagination. C’était un délice pour les yeux, les oreilles et le nez. - Peut-être mais c’est toi qui a su t’occuper de ces fleurs et de ces plantes. Tu connais leur histoire par coeur et cette façon que tu as d’expliquer, de raconter… Tu arriverais à subjuguer le plus récalcitrant des auditoires.
Un large sourire vient illuminer son visage en entendant mes louanges. - Tu veux voir mon atelier ? - Avec plaisir. Julian prend ma main et m’entraîne dans les « coulisses » du jardin botanique.
- Et voilà , nous y sommes. C’est ici que tout mes petits bébés ont grandi. Son atelier est en faite une serre où règne une chaleur plutôt étouffante.
- Ca ne te gêne pas de travailler en plein soleil, sous cette chaleur ? Je demande. Julian m’avait prévenu qu’il faisait chaud à Oasis Springs mais ici, dans la serre, la température est encore plus élevée. Il avait d’ailleurs prévu le coup en me recommandant de m’habiller léger. - Non pas du tout, ça doit être mon sang Selvadoradien qui m’immunise contre les grosses chaleurs.
J’observe tout autour de moi et mon regard tombe sur plusieurs plantes que je n’avais pas vu durant la visite. - Ces fleurs ne font pas partie de l’exposition n’est-ce pas ? - Non tu as raison, ces espèces ont eu plus de mal à s’adapter aux conditions climatiques. Donc j’ai préféré les garder ici plutôt que de les perturber en les déplaçant une nouvelle fois pour l’exposition.
Je ne peux m’empêcher de sourire. Il est tellement aux petits soins avec ses protégées, au moins autant qu’il l’est avec moi.
- Donc… Tu trouves que l’exposition est bien ? - Elle n’est pas « bien » elle est parfaite, vraiment. Je m’approche de lui et dépose un tendre baiser sur sa joue. "Crois-moi, les gens vont passer un excellent moment et apprendre plein de choses, et tout ça grâce à toi."
Il me sourit. - Merci ma Luvia. Au faite, j’ai quelque chose pour toi. Assieds-toi là et ferme les yeux. Je m’exécute et malgré mes yeux clos, je sens qu’il s’éloigne. Il revient un instant plus tard. - C’est pour toi mon amour. J’ouvre les yeux et me retrouve nez à nez avec un bouquet de roses rouges. - Oh ! Elles sont magnifiques Julian !
- Ces roses viennent de Selvadorada. Quand je t’ai retrouvé, j’ai demandé à un ami botaniste de me faire parvenir des boutures de ces fleurs. Je les ai bichonnées pour qu'elles soient parfaites le jour où je te les offrirais. Touchée, je parviens à dire : - Merci Julian, je… Je ne sais pas quoi dire d’autre. Tu arrives toujours à me surprendre. - Oh crois-moi, je te réserve encore quelques surprises pour ton séjour à Oasis Springs. - Ah oui ? - Absolument ! - J’ai hâte de découvrir tout ça !
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- On arrive bientôt ? Je demande, impatiente. Julian et moi avons pris la route vers une destination mystérieuse et pour la deuxième fois en deux jours, j’ai les yeux clos à la demande de mon compagnon, pour ne pas gâcher l'effet de surprise. Durant le trajet, j’ai essayé de lui tirer les vers du nez mais il n’a lâché aucune information. Le seul indice que j’ai, c’est qu’il a emporté nos sacs de voyage. - C’est bon nous y sommes, tu peux ouvrir les yeux, il me di, lorsqu'il m'aide à descendre de la voiture. Je m'exécute et reste bouche bée. - Wouah ! Cet endroit est merveilleux.
- Content que ça te plaise car c’est ici que nous allons passer la journée. - Je comprends mieux pourquoi tu m’as demandé d’emporter un maillot de bain ! Il me sourit et me prend la main. - J’ai découvert ce lieu il y a quelques mois et je me suis promis d’y revenir avec toi quand il ferait beau.
Il s’arrête et me fait face. - Cette journée est rien que pour toi. Tu as donné beaucoup de ta personne ces dernières années et tu n’as pas pris beaucoup de temps pour toi. Alors, j’ai voulu rectifier ça en t’offrant une journée de détente, loin des contraintes et des tracas du quotidien. En plus, il n’y a personne aux alentours, alors si tu veux te transformer…
- J’ai tellement de chance d’avoir un compagnon aussi attentionné que toi. Il a raison, je n'ai jamais pris une journée de repos depuis que je suis devenue Alpha. Je dépose un tendre baiser sur ses lèvres avant de lui adresser un sourire en coin. - Avoue que ma forme lupine te manque. - Oui, c’est vrai, il dit, en souriant. Je recule et me transforme sous ses yeux. Je lui fais confiance, s’il dit qu’il n’y a personne autour, c’est qu’il a vérifié. "Je ne me lasserais jamais d’assister à ce spectacle."
Je lui donne un coup de langue avant de me mettre à courir.
"Hey attend !" Je souris intérieurement. Je sens que cette journée va être mémorable.
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Je ne m'étais pas trompée, j’ai passé une merveilleuse journée avec Julian. Je me suis amusée à le faire courir sous ma forme lupine. Il a vite abandonné en me traitant de tricheuse parce que j’avais quatre pattes et lui que deux jambes. J’avais repris forme humaine en riant et il en avait profité pour m’attraper.
Vers midi, Julian m’avait entraîné au bord du petit lac où un pique-nique nous attendait. - Mais… Quand est-ce que tu as installé tout ça ?! - Moi aussi j’ai des pouvoirs magiques ! M’avait-il dit, taquin.
Mon compagnon avait apporté toute sorte de nourriture et de boissons. Nous avons discuté et surtout, beaucoup ris durant le pique-nique.
Puis nous nous étions changés pour aller nous baigner dans l’eau afin d'éliminer tout ces calories. Là encore, on s'est bien bien amusé.
Nous avons passé le restant de l’après-midi à nous détendre au bord de l’eau.
A un moment, je crois que je me suis assoupie dans les bras de Julian, bercé par les clapotis de l'eau et la musique qui émanait du poste de radio. Je crois que je ne me suis jamais senti aussi bien, et tout ça grâce à mon compagnon adoré.
Celui-ci vient me rejoindre après que nous ayons remis nos vêtements et commencé à ranger nos affaires. En l’observant, je remarque un détail qui me fait rire. - Pourquoi tu ris ? - Toi et moi sommes assortis, on porte tout les deux du bleu ciel. Il me fait tournoyer au rythme de la musique.
- Ah oui, tu as raison. - Tu veux dire que tu n’avais pas remarqué ma jolie robe ? Je suis très déçue ! Je le taquine. - Oh si ! J’avais très bien remarqué à quel point cette robe mettait en valeur ton si joli corps ma Luvia.
Je sens mes joues s’enflammer. - Tu le fais exprès pour que je rougisse. - Peut-être... Il me dit avec un petit sourire en coin. Avant que je ne puisse répliquer il m’embrasse.
- Est-ce que c’est normal ? - De quoi ? Je demande encore troublée par notre baiser. - Ce besoin de toujours te toucher, de t'embrasser... Qu’à chaque fois j’ai l’impression que... Je sais pas… C’est comme si mon âme voulait s'échapper de mon corps pour ne faire qu'un avec la tienne. Julian cherche ses mots mais je comprends parfaitement ce qu’il veut dire car j'éprouve les mêmes sensations que lui. Cela dépasse l’attirance physique, c’est plus profond, plus intense. J'ai besoin d'être en contact avec lui pour me sentir complète. « Âme Soeur » résonne en moi comme un écho. - Oui à moi aussi ça me fait ça, mais je ne sais pas ce que ça veut dire. Peut-être devrions-nous faire des recherches.
- Tu penses que ça a un rapport avec les Loups-Garous ? - C’est possible… Je sais que dans la nature, les loups Alpha ont une relation très spéciale. Peut-être que pour nous c’est la même chose. Je me souviens que mes parents avaient eux aussi une relation fusionnelle, bien qu’ils se détestaient au début. Mais de la haine à l’amour, il n’y a qu’un pas. - Pourtant je ne suis pas un Loup-Garou.
- Nous nous renseignerons auprès d’Hota quand on ira chez lui. Cet homme est une vraie Encyclopédie vivante pour tout ce qui concerne les Loups-Garous. Julian hoche la tête avant de regarder vers le ciel. - Le soleil commence à décliner. - Je n’ai pas envie de rentrer, j’avoue. - Mais qui a dit que nous allions rentrer ? La journée n’est pas finie !
Il sourit avant de me faire basculer en arrière.
- Ah non ?! - Je vais ranger tout ça dans la voiture puis je t'emmènerai... Quelque part. Je suis impatiente de savoir ce qu’il a préparé !
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Il ne nous faut pas longtemps pour arriver sur les lieux de notre prochaine activité. Un immense écran géant est installé au beau milieu du paysage désertique.
- Et voilà nous y sommes ! - Un cinéma en plein air ?! Mais… Comment tu as fais ? - Je te l’ai dit, moi aussi j’ai des pouvoirs magiques !
Puis il ajoute en chuchotant : - Mais j’ai surtout des connaissances bien placées qui m’ont aidé. J’éclate de rire. - Tu es vraiment incroyable. Il m’embrasse sur la joue avant de me lâcher.
Je m’installe devant l’écran et demande : - Alors, quel est le programme ? - Je ne savais pas ce que tu aimais comme genre de film, alors j’en ai pris plusieurs. - Ah ça, ce n’est pas digne d’un bon magicien, je le taquine. - Que veux-tu, ça arrive même au meilleur !
Après avoir débattu, nous sommes tombés d’accord sur un film de science-fiction.
A la fin du film je suis allongée sur les genoux de Julian et je baille. Je le sens rire. - Tu t’es ennuyée à ce point ma Luvia ? - Non pas du tout, le film était super mais je commence à être fatiguée.
- Tu t’es bien amusée aujourd’hui ? - Oh oui, j’ai passé une merveilleuse journée avec toi. J’aimerai que tous les jours soient comme celui-ci, je dis en me redressant. Son regard se fait plus intense. - Je pourrais faire en sorte que ça arrive, si tu acceptais de devenir ma femme.
Avant que les mots de Julian n'atteignent mon cerveau momentanément déconnecté, il pose un genou à terre.
- Séléné, aucun mot ne serait à la hauteur pour décrire l’amour que j’éprouve pour toi. Lorsque nos regards se sont croisés dans ce bar à Selvadorada, j’ai tout de suite sû que tu étais quelqu’un d’exceptionnel. Ce jour-là , c’est comme si mon coeur s’était enfin mis à battre. Tu as éveillé en moi des choses que je ne pensais jamais éprouver. Tu as chamboulé mon monde Séléné Wolf, et tu ferais de moi le plus heureux des hommes en acceptant de m'épouser.
Mes yeux sont baignés de larmes lorsque Julian sort une petite boîte de sa poche et me tend la plus belle bague que j’ai jamais vu.
Je n’hésite pas une seule seconde avant de répondre. - Oh mon Dieu Julian… Je t’aime tellement… Oui… Oui évidemment que je veux t'épouser !
Je lui tend ma main tremblante pour qu’il puisse glisser la bague à mon annulaire.
- Je t’aime ma Luvia. Je l’embrasse tendrement, transmettant à mon compagnon tout l’amour que j’éprouve pour lui dans ce baiser.
- Tu ne t’y attendais pas n’est-ce pas ? Il plaisante, mais son regard exprime beaucoup d'émotions.
- Oh que non ! Et cette bague… Elle est tellement belle… - Quand j’ai vu le coeur doré scintiller, ça m’a fait pensé à la couleur de tes yeux sous ta forme lupine. J’ai tout de suite su qu’elle était faite pour toi.
Je me retourne pour lui faire face. - Cette journée restera gravé dans ma mémoire, et toi tu es gravé dans mon coeur pour l’éternité Julian Bencomo.
