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10. Réveil Brutal

Dernière mise à jour : 9 juin 2020

Je me réveille dans un sursaut et laisse échapper un long gémissement. Ma tête me fait un mal chien !

- La vache ! Je laisse échapper en me rallongeant et en me couvrant les yeux.

J’ai l’impression qu’un marteau piqueur a élu domicile dans mon crâne… Ou un bulldozer… Ou les deux...



Pourtant je ne me rappelle pas m’être saoulée, et même si ça avait été le cas je n’aurais jamais eu une gueule de bois aussi douloureuse que ce que je ressens maintenant. Il en fallait beaucoup pour qu’un vampire finisse à terre !

Cette pensée me fait brusquement ouvrir les yeux et les souvenirs de ce que j’ai fait me reviennent en mémoire. Je me redresse lentement et constate que je ne suis plus chez les Upyr mais dans ma chambre. Plus étonnant encore, je suis toujours vivante.



Je regarde autour de moi et bondis presque au plafond en constatant que je ne suis pas seule dans la pièce.

- Bonjour, Andy Fallon.

- Oh putain vous m’avez fichu une de ces frousses ! je lâche en me ressaisissant.

Alexeï se tient dans un coin de la pièce, les bras croisés, avec ce petit sourire en coin qui m’horripile. Il est ravi de m’avoir fait peur ce con !



- Comment avez-vous réussi à entrer chez moi ?

- Tu m’as invité à entrer, tout simplement.

La légende comme quoi un vampire doit être invité à entrer dans une maison par le maître des lieux est vrai.

- Ah bon ? Quand ?

- Il y a quelques heures sur le pas de ta porte.

- Mais j’étais inconsciente , non ?

- Tu as repris momentanément conscience quand je t’ai secoué pour te demander la permission.

Je hausse les sourcils et son sourire s’élargit. Il blaguait n'est-ce pas ?

- Je ne comprends pas… Pourquoi m’avoir ramené chez moi ?

Son sourire disparaît aussi vite qu’il est apparut. Il s’approche de mon lit et instinctivement, je recule. Il s’assoit.

- De quoi te souviens-tu exactement ?



Je fronce les sourcils, tentant de remettre de l’ordre dans mes souvenirs malgré la douleur que ça me provoque.

- Je me souviens parfaitement que nous étions en train de discuter… Puis la Reine m’a dit que j’étais dangereuse. A partir de là… Je fronce les sourcils, peinant à faire ressurgir les souvenirs. C’est un peu flou…

- Mais encore ?

- Je ne sais pas… Quand elle m’a dit ça, ça a réveillé quelque chose en moi. J’étais tellement en colère d’être mise dans le même panier que Vladislaus … J’ai senti une sorte d’énergie grandir en moi. Je sais ça a l’air complètement dingue mais je vous dis la vérité.

Alexeï me contemple sans dire un mot. Malgré moi, les larmes me montent aux yeux quand je poursuis :

- C’est comme si quelqu’un d’autre avait pris possession de mon corps… Je ne voulais pas attaquer la Reine ou les autres membres du Cercle d’Upyr, mais je n’ai rien pu faire pour l’en empêcher. Je ne savais même pas que… Que j’étais capable de faire ça. Ca ne m’étais jamais arrivé avant.


- Notre Reine a eu raison de te qualifier de « dangereuse » même si ce n’était pas pour les mêmes raisons qu’elle l’a fait à ce moment-là.

Malheureusement, mon comportement n’a fait que confirmer ce que Daenara pensait de moi.

- Elle aurait pu me tuer puisque je me suis attaquée à vous… A moins qu’elle ne soit trop mal en point pour le faire ?! Je demande, paniquée à l’idée d’avoir ajouter une nouvelle prouesse à mon palmarès de catastrophes.

- Elle se porte bien, tout comme les Upyr.

- Ah… Tant mieux alors. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi je suis encore vivante après ce que j’ai fait.

- Paradoxalement, ce que tu nous a fait te sauve la vie.

Il se lève et s’éloigne, ce qui me convient parfaitement.

- Je suis paumée là.



- Pendant que tu étais inconsciente, Ambreen et Césaire ont effectué des recherches. Sur toi, sur ce que tu es.

- Et qu’est-ce que je suis ? Je demande, toute ouïe.

- Nous avons découvert que tu étais un Vampire voilé par l’Ombre.

- Ca veut dire quoi ce truc ?

- Cela signifie que ta transition d’Humain à Vampire ne s’est pas déroulé comme elle aurait du se dérouler. Habituellement, l’Humain s’efface pour laisser la place au Vampire, car il lui est impossible de rivaliser avec ce dernier, mais pour toi ce fut différent. Ton côté humain a fusionné avec ton côté vampire.

- D’ac...cord. Et pourquoi ça a fait ça ?

Il se tourne vers moi, la mine grave.

- Tu as beaucoup souffert durant ta vie humaine. Refouler tout ce que tu as pu ressentir durant cette période a permis à ton Humain de gagner en force et en résistance, et donc de faire jeu égal avec ton Vampire lors de la transition.



La stupéfaction laisse place à l’agacement.

- Comment pouvez-vous savoir des choses aussi… intimes sur moi alors qu’on se connaît à peine ?

Il détourne le regard.

- Peu importe. Ce qui compte c’est qu’aujourd’hui, tu n’es pas un Vampire comme les autres Andy. Tes pouvoirs sont rares… Et puissants.

- A quel point ? Je demande, pas sûre d’être prête à entendre la réponse.

- Au point de pouvoir terrasser une armée entière rien qu’en bougeant le petit doigt.

J’écarquille les yeux.

- Oh Merde ! Mais comment… ?! Je ne veux pas de ces pouvoirs. J’ai déjà assez d’emmerdes comme ça sans en rajouter ! Je ne veux faire de mal à personne. Et si je m’en prenais à des gens que j’aime sans même m’en rendre compte ?



Je suis clairement en train de paniquer devant un Upyr mais je m’en fous royalement. Plus rien n’a d’importance quand il s’agit de la sécurité de mes amis et de leurs enfants. Rien que de penser au fait que je puisse être un danger pour eux… Ca me rend malade !

- Andy !

Je sursaute quand Alexeï m’interpelle. Je ne me suis même pas rendu compte que j’étais debout à faire les cent pas dans la chambre et que… Ma tenue était très différente de ce que je portais dans la salle du trône. Surtout, elle était affreuse.

- Qu’est-ce que je fous sapée comme ça ?!



- Sapée ?

- Fringuée, habillée, revêtue, accoutrée...

- ...J’ai compris cela ira. Une femme de chambre t’as lavé et habillé pendant que tu étais inconsciente. Il me semble que cette robe appartenait à Espéranza.

Je suis sûre que la peau de vache écarlate avait fait exprès de « m’offrir » cette robe hideuse.

Je lève les yeux vers Alexeï pour constater qu’il me regarde intensément.

- Quoi ?

- Tu as hérité d’un grand pouvoir Andy et tu devras faire avec que tu le veuilles ou non.

- C’est facile à dire pour vous ! C’est pas vous qui pouvez déclencher l’apocalypse en un claquement de doigt.

- Ton don n’est pas aussi incontrôlable que tu le penses. Et si tu cessais de m’interrompre en montant sur tes grands chevaux à chaque fois que tu es contrariée, je pourrais te dire que Notre Reine aimerait te former.



- La Reine ? Me former ? Je répète, interloquée.

- Ainsi que les Upyr.

- Pourquoi vous feriez une chose pareille ? La Reine et Espéranza me regardent avec dégoût, Césaire n’a qu’une envie c’est de me jeter dans un cachot, Ambreen… Je ne sais pas trop ce qu’elle pense de moi en faite, et vous…

Je fais un geste vague vers lui.

- Vous me trouvez bête et naïve.

- C’est l’occasion de me prouver que j’ai tort.



Cette raison s’ajoute aux deux autres que j’ai déjà en tête : protéger mes proches et savoir qui je suis réellement. Mais faire confiance à des gens que je ne connais pas et qui avait menacé ceux qui me sont chers ? Très peu pour moi !

- J’ai déjà accorder ma confiance à de mauvaises personnes et tout ce que j’ai récolté c’est des emmerdes (et un coeur brisé mais ça, je ne le dit pas à voix haute). Alors pourquoi je vous ferais confiance ?

- Parce que nous sommes les seuls à pouvoir t’aider.

- Et mes amis ?

- Nous ne les avons jamais approché. N’aie crainte, nous les laisseront tranquilles.

- Et pour l’affaire Vladislaus ?

- Le Cercle en a discuté et a conclu que toi et tes…. Amis Lycanthropes, n’avaient agi que pour vous protéger de Vladislaus. Par conséquent, vous êtes officiellement déclarés innocents.

Alors là pour une surprise… !

- Ok, c’est quoi l’embrouille ?



- Il n’y a pas d’embrouille.

- Dans mon monde il y a toujours une embrouille. Vous nous laissez la vie sauve, vous voulez m’aider à contrôler mes pouvoirs et tous ça sans aucune exigence en retour ? C’est trop beau pour être vrai.

- Je n’ai pas dit que nous n’exigeons rien de toi.

- Donc il y a bien une embrouille.

Il lève les yeux au ciel.

- D’accord, si tu veux il y a une embrouille.



- Donc je répète ma question : c’est quoi l’embrouille ?

- Notre Reine souhaiterait récupérer l’Encyclopédie ainsi que la Relique du Soleil. Ces objets n’ont rien à faire entre les pattes des Lycanthropes.

- Je ne suis pas sûre de pouvoir les récupérer sans qu’ils ne posent des questions.

- Peu importe la façon dont tu les récupères, en aucun cas tu ne dois mentionner notre existence.

- Donc vous voulez que je mente.

- Si cela est nécessaire, oui.

- C’est hors de question, je réponds en quittant la pièce.



Mentir à la Meute ? Et puis quoi encore, les voler ?! Les tuer quand je serais prise en flagrant délit ?! Non parce qu’avec leur ouïe fine et leur odorat, nul doute qu’ils remonteraient jusqu’à moi.

Alexeï me suit jusqu’au séjour.

- Tu n’as pas le choix Andy.

- On a toujours le choix. Et je choisie de ne pas trahir ma famille.

- Les Vampires sont ta famille.

- Comment je pourrais considérer des gens qui m’ont trahi, sali, brisé, comme ma famille ?!

- Et que feras-tu le jour où tu perdras le contrôle de tes pouvoirs et que tu attaqueras l’un de tes chers loups ?

- Je croyais que mon pouvoir n’ était pas si incontrôlable que ça ? Je dis en arquant un sourcil. De toute façon, je préférerais ne plus jamais les revoir pour ne pas les mettre en danger plutôt que de trahir une nouvelle fois les Héritières et les Sirok.



Même si ça me briserait le coeur d’en arriver là... Chogan me manquerait ainsi que nos joutes verbales et nos blagues qui ne faisaient rires que nous. Séléné aussi me manquerait, son courage, sa douceur, sa loyauté envers sa Meute et ses amis.

- Donc cela ne te ferais rien si tu t’en prenais à un étranger ?

- Ca n’arrivera pas puisque je m’exilerais loin de tous.

- Et pour assouvir ta soif de plasma ? Tu boiras celui des poissons peut-être ? Dit Alexeï, narquois.

Pour toute réponse, je le fusille du regard.



- Regarde la réalité en face Andy, tu ne pourras pas échapper à cette formation. Et puis comment feras-tu pour siéger à nos côtés, à l’autre bout du monde ?

- Comment ça « siéger à vos côtés » ?!

- Ah oui j’ai oublié de mentionner l’autre condition. Tu as l’art de m’entraîner vers des sujets puérils et sans intérêt...

« Puérils et sans intérêt ?! Vous vous foutez de ma gueule ou quoi ? » Pour une fois, je réussis à tenir ma langue mais je n’en pense pas moins.

- ...Bref, nous acceptons de te former mais en faisant cela, tu devras rejoindre le Cercle d’Upyr.



Il me faut quelques secondes pour être sûr d’avoir entendu ce que j’ai entendu. En attendant, je reste plantée là à dévisager bêtement le vampire en face de moi.

- Andy ?

- Pardon mais… J’ai cru vous entendre dire que je deviendrais un Upyr en acceptant la formation.

Alexeï soupire et marmonne.

- Vous n’êtes pas sérieux quand même ?! Moi ? Devenir un Upyr ?! Vous êtes tombé sur la tête ou quoi ?



- Tu veux dire quand tu nous a envoyé à l’autre bout de la salle du trône il y a une semaine ? Non.

- Quoi ?! Je suis restée dans les vapes durant une semaine ?!

- Andy bon Dieu ! Concentrons-nous sur ce qui est vraiment important !

- Mais c’est important pour moi ! J’estime avoir le droit de m’insurger d’avoir été inconsciente aussi longtemps !

Alexeï se frotte le front et ce petit geste d’agacement me procure plus de plaisir qu’il ne devrait.



- Très bien, si c’est aussi important pour toi cela devrait te convaincre d’accepter la formation que nous te proposons. Tu n’as pas envie que cela arrive de nouveau, je me trompe ?

- Non, bien sûr et je n’ai pas non plus envie de faire du mal autour de moi. Mais pourquoi tenez vous tant à ce que j’accepte ? Franchement, vous croyez que j’ai l’étoffe d’un Upyr ?! Vous êtes les premiers à dire que je suis minable comme Vampire ! Et puis c’est quoi le rapport entre la formation et ça ?

- Nous avons tous quelque chose que les autres Vampires n’ont pas, et ce sont des Êtres comme toi que la Reine Daenara souhaite avoir à ses côtés.

- Quand vous dîtes « nous »…

- … Je parle des Upyr.

- Mais dans quel but ?

- Notre Race se doit d’avoir des personnes puissantes, compétentes et dévoués à sa tête afin de guider le peuple, le protéger et lui apporter ce dont il a besoin. C’est ce que la Reine essaye d’accomplir à chaque instant, avec l’aide des Upyr.

- Je n’ai pas eu cette impression quand j’étais face à vous.

- Nous n’avons fait qu’appliquer la loi. Tu as quand même participé au meurtre d’un Upyr, ne l’oublie pas. N’aurais-tu pas réagi de manière aussi virulente que nous si tu avais été à notre place ?



Probablement que oui, s’il avait s’agit du meurtre de Naïla… Ou de Chogan. La colère et l’immense tristesse que j’aurais ressenti m’aurait probablement fait perdre les pédales. Mais pas question de l’avouer à Alexeï.

- Je ne sais pas, je me contente donc de répondre.

- Tu ne peux pas me mentir Andy. Si tu veux savoir quel est le rapport entre devenir un Upyr et la formation, sache que la Reine ne forme que ceux qu’elle estime capable d’agir pour le bien de notre Race.

- Vous avez tous été formé par Daenara ?

- Oui, même si ma formation diffère de celle des autres.

- Ah bon ? Pourquoi ?

- La curiosité est un vilain défaut Andy… Mais ne t’inquiètes pas, nous corrigerons cela lors de ton apprentissage.

- Bon écoutez, je suis vraiment honorée que la Reine veuille faire de moi un Upyr, me former etc. Et je vous suis extrêmement reconnaissante de nous épargner, mes amis et moi, mais je n’ai pas changé d’avis. Je ne suis pas le Vampire qu’il vous faut. J’ai déjà beaucoup de mal à m’occuper de moi, alors d’un clan entier… ! Et puis rien ne dit que je n’éliminerais pas l’un d’entre vous lors de mon apprentissage.



- Maintenant que nous savons à quoi nous avons affaire, cela ne se produira pas.

Alors que je m’apprête à répondre, j’entends mon téléphone sonner depuis la chambre.

- Excusez-moi, je vais répondre.

- Nous n’avons pas terminé Andy.

- Moi, j’ai terminé.

Ne prêtant aucune attention au grognement dans mon dos, je me dirige vers ma chambre.



Sur l’écran de mon smartphone, le prénom de « Hota » s’affiche.

- Salut vieille branche ! Je dis en décrochant.

- Andy enfin tu réponds ! Putain ça fait des jours qu’on essaye de te contacter !

La voix à l’autre bout du fil n’appartient pas à Hota.

- Motega ?! Qu’est-ce tu fiches avec le téléphone de ton père ?

- On s’en fout de ça, on a besoin de toi à la maison alors ramène tes fesses à Windenburg !

L’urgence dans sa voix ne me dit rien qui vaille.



- Qu’est-ce qui se passe ?

- Je te la fait courte : on a retrouvé mon père inconscient dans la forêt et il ne s’est toujours pas réveillé. On ne sait plus quoi faire...

- Attends attends, c’est arrivé quand ça ?

- Il y a une semaine.

Qu’est-ce que c’est que cette histoire encore ? J’ai un très très mauvais pressentiment...

A l’autre bout du fil, j’entends des bruits de conversation et de l’agitation.

- Mo’ ?

- Je te laisse, mon père vient de se réveiller. Je vais aller voir comment il va.

- J’arrive aussi vite que possible. A toute !

Je raccroche et m’apprête à aller dans la salle de bain quand un grand vampire blond me bloque le passage.



- Laissez-moi passer.

- Un problème du côté des loups ?

- La curiosité est un vilain défaut Monsieur Karchanov je dis en reprenant mot pour mot le reproche qu’il m’a adressé un peu plus tôt.

Son regard s’assombrit tandis que mon sourire s’élargit.

- Maintenant bougez vos fesses de là, je dois prendre une douche et sortir.

- Pas avant que tu n’aies accepter notre offre.

- Je refuse d’être formé par des gens qui ont menacé ma famille et mes amis, c’est clair ?

- Et que feras-tu le jour où tu auras le plasma d’un louveteau sur les mains ?

Aïe… ! Ca c’est un coup bas et il le sait.

- Si vous ne m’aviez pas « assommé » et amené devant la Reine, rien de tout ça ne serait arrivé. Tout est de votre faute !



Comme prévu, la température dans la pièce diminue et ses yeux s’étrécissent. Avant qu’il ne change d’avis et décide de commettre un meurtre, en l’occurrence le mien, je calme le jeu.

- Bon écoutez, je vais y réfléchir d’accord ? Donnez-moi quarante-huit heures et je vous donnerai ma réponse.

Pendant une minute il ne dit rien, certainement pour réfléchir à je ne sais quel plan et pour voir si je suis sincère. Il a du trouver ce qu’il cherche car il déclare :

- Quarante-huit heures, pas plus. Personne ne doit savoir ce qu’il t’es arrivée et aucun de nos noms ne doit être révélé. C’est clair ?

- Comme de l’eau de roche ! Maintenant sortez de mon appart’ avant que je ne vous retire votre invitation à entrer chez moi.

- Une dernière chose : Ne parle à personne de ton don. Si cela venait à s’ébruiter, cela pourrait avoir des conséquences terribles.



Sans un mot il quitte la pièce et une seconde plus tard, j’entends le bruit de ma porte d’entrée qui claque. J’aurais du le menacer plus tôt si j’avais su qu’il obéirait ! Pourquoi je n’y ai pas pensé plutôt ?! Ca m’aurait permis de rester dans mon lit en attendant que la migraine passe. Au lieu de ça, le mal a empiré et j’ai une tonne d’emmerdes sur le dos.

J’ai vraiment une vie de merde !

Seule, sous le jet d’eau chaude, une question que je me suis déjà posée au moins un million de fois me vient à l’esprit : Dans quel but Pierre Lockaert m’avait transformé ?



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